Quiconque suit de près les développements dans le domaine de la transition énergétique a sans doute déjà entendu parler du microgrid ou micro-réseau. Il s’agit d’un réseau électrique local qui distribue l’électricité dans une zone délimitée telle qu’un quartier, une zone industrielle, un hôpital, un campus universitaire ou un village isolé. Un microgrid peut toujours produire lui-même l’électricité dont il a besoin via des panneaux solaires, une éolienne ou un système de cogénération, et donc fonctionner de manière autonome, mais il peut également être connecté au réseau électrique public afin d’être alimenté en électricité et d’y injecter l’énergie qu’il produit lui-même. Un microgrid peut également être équipé de systèmes de stockage d’électricité afin d’ajuster en permanence l’offre et la demande.
Il existe trois types de microgrids. Le plus courant est le microgrid connecté en permanence au réseau électrique public, également appelé macro-réseau. Il est généralement utilisé par des entreprises ou des quartiers résidentiels qui produisent leur propre énergie, mais qui prélèvent ou injectent également de l’électricité.
Le deuxième type, le microgrid isolé ou off-grid, est un système entièrement autonome. Le microgrid isolé n’est donc pas relié au macro-réseau et utilise uniquement l’électricité renouvelable qu’il produit lui-même. Ce type de micro-réseau est souvent utilisé lors de festivals, dans des applications militaires ou dans des régions isolées.
La dernière sorte est ce qu’on appelle le microgrid commutable. Il est connecté au macro-réseau et ne fonctionne de manière autonome qu’en cas de panne de ce dernier. Il est généralement utilisé par les infrastructures où la continuité de l’alimentation électrique est cruciale, comme les hôpitaux, les centres de données, les aéroports ou les grandes entreprises de production.
La valeur ajoutée purement pratique du microgrid ne doit donc pas être sous-estimée. Mais dans le contexte de la transition énergétique, la version miniature d’un réseau électrique classique est également très précieuse. Les microgrids contribuent ainsi de manière structurelle à maximiser la production d’énergie renouvelable. En outre, ils veillent également à une utilisation plus efficace des énergies renouvelables, car ils peuvent stocker les excédents dans des batteries – mais aussi dans des bornes de recharge, par exemple – lorsque le réseau a du mal à les absorber. Ils peuvent ainsi garantir un équilibre constant entre la production et la demande d’électricité grâce à des systèmes de gestion intelligents.
Les microgrids peuvent également être utilisés par les gestionnaires de réseau eux-mêmes, en particulier dans les régions où le réseau est fortement sollicité, afin de gérer les fluctuations de la demande énergétique, mais aussi comme solution pour répondre aux besoins croissants en matière d’électrification. Ces gestionnaires de réseau ne pourraient-ils pas tout simplement agrandir le réseau public, pensez-vous ?
C’est exact, mais les améliorations apportées au réseau existant coûtent plus cher (en temps) que la mise en place d’un micro-réseau.
Un microgrid peut donc constituer une solution temporaire pour reporter un investissement dans l’extension du réseau classique. Mais les gestionnaires de réseau peuvent tout aussi bien les mettre en place comme solution permanente pour augmenter la capacité pendant les pics de demande d’électricité.
Tout qui envisage la mise en place d’un microgrid, peut s’adresser à Schneider Electric. Cette entreprise technologique d’envergure mondiale, spécialisée dans la gestion de l’énergie et l’automatisation, est l’un des pionniers dans la conception, la construction et la gestion de microgrids, tant à petite échelle qu’à l’échelle industrielle. À ce titre, l’entreprise collabore avec des partenaires technologiques locaux et des gestionnaires de réseau dans le monde entier.
Si tel est le cas, veuillez contacter Schneider Electric.